Aussi longtemps qu’on ne le connaît pas, c’est le maître à bord de notre programmation. De tout ce qu’on a appris, entendu, vu, de tout ce que l’on croit être vrai.
C’est un maître auto-proclamé. Évidemment, si personne d’autre ne mène le bateau, il faut bien quelqu’un qui le fasse.
Durant notre vie, nous sommes tous invités à le connaître, et à faire de lui notre fidèle serviteur, afin de vivre en harmonie avec tout ce qui est.
L’égo, c’est lui qui émet le mur de la séparation à l’intérieur de nous.
La séparation entre le cœur et le mental.
C’est lui qui sait, il a une opinion sur tout, il veut toujours avoir raison.
Ou alors, il est l’éternel victime. Celui qui subit la méchanceté de l’autre.
L’égo, c’est aussi le protecteur de l’immense savoir que nous avons.
C’est lui qui nous avertit du danger.
C’est aussi lui qui nous aide à structurer et à organiser les choses.
Et aussi longtemps que nous ne lui apprenons rien d’autre, il reste dans sa position de dirigeant. Et aussi longtemps que nous ne savons pas qu’il existe, il garde les rennes.
Mais qu’est-ce qu’il y a donc à comprendre ?
Que notre cœur est également doté d’un cerveau – on parle de l’intelligence du cœur – et que si nous nous rappelons qui nous sommes – nous redonnons à l’égo sa vraie place, et nous ferons de lui notre fidèle serviteur.
J’ai ri quand j’ai regardé les enregistrements de ma formation. Le jour où je parle de l’égo, il se met en action. On le sent dans ma voix, dans la façon dont je parle. Et en règle générale, il est accompagné par une sensation physique. Dès que son vis-à-vis détient un autre point de vue, il s’échauffe. Il défend sa position, il n’essaie pas de connaître la vérité, ni de comprendre l’autre. Il déteste être découvert et cela change seulement, quand il accepte le cœur en tant que maître.
A partir de là, le cœur et le mental font chemin commun. Et l’égo reconnaît, conseille et suit pleinement le nouveau maître à bord… dans l’unité.